paroles du bout du monde

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Keyword - balade citadine -

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vendredi 20 juin 2008

La ruée vers les diamants

Lüderitz cristallise le passé, le présent et l'avenir de la Namibie. Une ville fondée par les colons allemands lorsque des gisements de diamants furent trouvés au début du siècle. La défaite allemande lors de la première guerre mondiale conduit à l'expropriation des colons et le pays fut placé sous le tutorat de l'Afrique du sud avant que le pays prenne définitivement son envol et la proclamation de son indépendance en 1990 ce qui fait de la Namibie, un des plus jeunes pays d'Afrique. Lüderitz se partage entre ses activités portuaires avec le fret de matières premières (comme le zinc) vers les pays de l'hémisphère nord et l'exploitation de mines de diamants. Autour de la ville s'étend une vaste zone déclarée interdite où seul la société Namdeb y a autorité. Cette compagnie est à moitié détenue par l'état et à moitié par l'entreprise De Beers, leader incontesté au royaume du diamant.
Pour comprendre l'univers de ces pierres précieuses, nous nous rendons à la ville fantôme de Kolmanskop. Aux alentours de ce village, fut trouvé le premier diamant namibien, les allemands investirent rapidement les lieux et le petit hameau de Kolmanskop sortit de terre. Le village vécut avec frénésie quelques années jusqu'à que le gisement de diamants se tarisse et que de nouveaux pôles soient découverts plus au sud. Les maisons furent abandonnées et la zone devint inhabitée. Ainsi va la vie au royaume du diamant et de ses chercheurs qui suivent le filon.

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Dans l'après-midi, nous visitons les paysages côtiers des alentours de Lüderitz. Plages désertes, roche noire et une colonie de phoques qui se prélasse sur un îlot rocailleux.

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De retour de notre balade littorale, nous palpons de la pelle et de la pioche pour remuer le sable d'Agatha Beach. Mais ce ne sont pas des diamants que l'on trouve enfouis dans le sol mais de modestes roses des sables. Andrès, de l'office de tourisme, nous apprend comment dénicher ces curiosités naturelles qui, dès leur découverte, deviennent nos joyaux. Il faut gratter le sable puis lorsque des traces de sel apparaissent, on délimite délicatement la zone « dure » avant de sortir l'ensemble, un peu d'eau pour nettoyer l'amalgame de sel et de roche et les pétales de la rose de silice se mettent à scintiller au rayon du soleil couchant. Nous repartons heureux avec notre fragile butin étendu sur la plage arrière de la voiture.

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mardi 4 décembre 2007

Dans la douce capitale argentine

J'arrive en Argentine avec quelques clichés en tête : football, tango et viande. Mes premiers pas dans Buenos Aires vont me prouver qu'un voyage en Argentine ne se limite pas à ces 3 mots.
Pourtant, c'est vrai qu'ici le football est une religion et que Diego Maradona est une légende vivante. A ce titre, j'ai vite appris qu'il fallait occulter son nom et l'appeler "El Diego". C'est vrai aussi qu'une partie de Buenos Aires vit au rythme des milongas où on peut regarder ou apprendre à danser le tango argentin. Une danse sensuelle et complexe. C'est toujours vrai, qu'on peut se régaler d'un pavé de rumsteack qui fait les trois-quarts de l'assiette sans débourser plus de 5 euros. Mais ce n'est pas pour ces clichés-là qu'on aime Buenos Aires mais pour son ambiance festive, vivante et épicurienne. Pour ses habitants souriants et accueillants. Je n'ai pas trop l'âme citadine mais j'aime Buenos Aires.
Une après-midi, je me rends au stade de la Bombonera pour partager la passion dévorante des supporters de Boca Juniors. Une atmosphère électrique où les gradins tremblent et les chants résonnent.

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J'erre dans les quartiers de San Telmo et de Micro Centro où se mêlent architecture européenne et gens pressés. Je m'évade un peu plus loin pour une marche colorée dans la ruelle emblématique "El caminito" du quartier de la Boca. Un concentré de culture argentine.

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En attendant de partir pour les chutes d'Iguazu au nord-est du pays, je m'en vais savourer un bon steak au poivre. Un plein de protéines nécessaire pour vivre intensément un voyage en bus de 20 heures.

mardi 6 novembre 2007

Wellington et le ferry vers l'île du sud

Nous arrivons en fin d'après-midi dans la capitale néo-zélandaise. Pas le temps de visiter un quelconque musée tel que Te Papa, le musée de l'histoire Maori. Après ces nombreuses heures passées dans la voiture, nous préférons partir à pied à la découverte de la ville. L'atmosphère est plus décontractée qu'à Auckland avec de nombreuses rues piétonnes et une colline au milieu de la ville qui permet de se détendre après une journée de travail ou de transport. C'est le lieu idéal pour avoir une vue plongeante sur la ville et son port.

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La guesthouse où nous résidons est affiliée à la YHA qui est l'association des auberges de jeunesse néo-zélandaises et est reconnaissable à son sigle Hostelling International : un triangle bleu avec une maison et un sapin blanc. Avec 312 lits, c'est une véritable usine. L'ambiance est toutefois agréable bien que nous n'y restons qu'une nuit.
Le lendemain matin, nous prenons le ferry pour l'île du sud. Comparable aux bateaux pour aller en Corse, les véhicules embarquent sur les ponts inférieurs puis les passagers rejoignent les ponts supérieurs pour les 3 heures de traversées. Depuis le pont supérieur, le littoral découpé défile. Une traversée calme sur une eau plate.

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A notre arrivée, nous reprenons le véhicule pour nous rendre à Motuekau. Demain, nous ferons notre premier trek néo-zélandais avec nuit en tente dans le parc d'Abel Tasman.

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